Le confinement nous a empêché de nous retrouver pour la grande plantation au Chai en mars et avril, mais le jardin avance dans une beauté de floraison offerte par Nature… et les mains humaines qui ont commencé une mise en place il y a longtemps. La pelouse est remplie de fleurs de pâquerettes et renoncule, parsemée de primevères, et suivie par les nuages de confetti dans les arbres fruitiers.
Malheureusement, un manque de communication a laissé notre commande de plantes abandonnée, parmi lequelles il y avait plusieurs racines nues. (Pour info, si jamais vous ne le savez pas, on ne laisse jamais les racines nues exposées dans l’air, et surtout pas pendant des semaines, de plus il gèle la nuit et dépasse 30°C le jour!)
Dès que je l’ai su, je me suis déplacée pour les mettre au moins en jauge (creuser un grand trou et couvrir toutes les racines ensemble), et avec l’aide de la voisine qui m’a passé les pleins d’arrosoir par la clôture, j’ai essayé de sauver ceux qui était possible. J’ai pris les godets avec moi, pour les rempoter et arroser à la maison…..dans ce temps de covid-19 exceptionnel, la météo est aussi extraordinaire: 5 semaines sans pluie et une température en avril qui dépasse 30°C en plein soleil. Malheureusement, l’installation de bacs de récupération d’eau de pluie n’est pas achevée, la politique (les municipales) prenant la priorité sur la pratique (l’installation était prévue déjà en hiver), des mois avant le confinement….et ça attend toujours….
Je suis retournée 15 jours plus tard pour mettre en place définitive les arbres et arbustes, avec compost et paillage. Cette fois j’avais des arrosoirs et un tuyau, mais comme le jardin fait environ 50m de long, avec tous les aller/retours avec brouettes et compost, et l’arrosoir, j’ai du faire 2km de trotte!
Vivement le collectif! Je vis bien le confinement chez moi, heureuse d’avoir tous ce temps au jardin, mais quand il s’agit de faire ses projets destinés avec un groupe, le sens de labeur est différent, et moins efficace!
Avec les belles averses les derniers jours, plus de souci pour l’arrosage! Et les pommes de terre sortent toutes seules dans le tas de compost.
A voir quand on peut se retrouver pour continuer le bel œuvre….il reste des tonnes de compost et brf à déplacer, vos dons de plantes à mettre en place, construire l’abri du bois qui fera aussi gîte aux hérissons, et faire des bancs.
On se tient au courant. La nature va bien, on va se rejoindre avec elle! Restez sains et saufs et à bientôt au jardin!
Le confinement nous a empêché de nous retrouver pour la grande plantation au Chai en mars et avril, mais le jardin avance dans une beauté de floraison offerte par Nature… et les mains humaines qui ont commencé une mise en place il y a longtemps. La pelouse est remplie de fleurs de pâquerettes et renoncule, parsemée de primevères, et suivie par les nuages de confetti dans les arbres fruitiers.
Malheureusement, un manque de communication a laissé notre commande de plantes abandonnée, parmi lequelles il y avait plusieurs racines nues. (Pour info, si jamais vous ne le savez pas, on ne laisse jamais les racines nues exposées dans l’air, et surtout pas pendant des semaines, de plus il gèle la nuit et dépasse 30°C le jour!)
Dès que je l’ai su, je me suis déplacée pour les mettre au moins en jauge (creuser un grand trou et couvrir toutes les racines ensemble), et avec l’aide de la voisine qui m’a passé les pleins d’arrosoir par la clôture, j’ai essayé de sauver ceux qui était possible. J’ai pris les godets avec moi, pour les rempoter et arroser à la maison…..dans ce temps de covid-19 exceptionnel, la météo est aussi extraordinaire: 5 semaines sans pluie et une température en avril qui dépasse 30°C en plein soleil. Malheureusement, l’installation de bacs de récupération d’eau de pluie n’est pas achevée, la politique (les municipales) prenant la priorité sur la pratique (l’installation était prévue déjà en hiver), des mois avant le confinement….et ça attend toujours….
Je suis retournée 15 jours plus tard pour mettre en place définitive les arbres et arbustes, avec compost et paillage. Cette fois j’avais des arrosoirs et un tuyau, mais comme le jardin fait environ 50m de long, avec tous les aller/retours avec brouettes et compost, et l’arrosoir, j’ai du faire 2km de trotte!
Vivement le collectif! Je vis bien le confinement chez moi, heureuse d’avoir tous ce temps au jardin, mais quand il s’agit de faire ses projets destinés avec un groupe, le sens de labeur est différent, et moins efficace!
Avec les belles averses les derniers jours, plus de souci pour l’arrosage! Et les pommes de terre sortent toutes seules dans le tas de compost.
A voir quand on peut se retrouver pour continuer le bel œuvre….il reste des tonnes de compost et brf à déplacer, vos dons de plantes à mettre en place, construire l’abri du bois qui fera aussi gîte aux hérissons, et faire des bancs.
On se tient au courant. La nature va bien, on va se rejoindre avec elle! Restez sains et saufs et à bientôt au jardin!
Maria Sperring